Encore optionnel il y a quelques années, le système Start & Stop est désormais installé sur presque toutes les voitures mises sur le marché. Il permet de limiter l’émission des gaz à effets de serre surtout d’origine automobile. De nombreux usagers se demandent pourtant si ce système est vraiment efficace? Voici des éléments de réponse.
Principes de fonctionnement des systèmes S&S
Plusieurs sites internet expliquent à merveille comment marche ces systèmes qualifiés de réducteurs d’émission de gaz. Il y a d’ailleurs ce blog qui en expose la genèse. Tout serait parti de l’envie de régler le problème environnemental que posent les véhicules qui restent en marche qu’ils soient aux feux tricolores ou dans les embouteillages. Cela explique d’ailleurs la façon dont marche le système S&S.
A l’aide d’une technologie électronique, ce système coupe momentanément le moteur de la voiture lors d'arrêts temporaires, pour le redémarrer plus rapidement en gardant de bonnes performances. Cela évite que des gaz nocifs ne soient émis alors que la voiture est à l'arrêt. Avant d’éteindre le moteur, le système s’assure que le véhicule soit au point mort, et que la pédale d’embrayage ne soit pas actionnée. Il vérifie aussi si les roues sont immobiles et que la batterie possède l’énergie nécessaire pour un redémarrage prompt. Ce dernier s’opère automatiquement dès que la pédale d'embrayage est appuyée à nouveau.
Les limites de ce système
Le système S&S n’a pas toujours un fonctionnement irréprochable. Il ne marchera dans les conditions prévues si la climatisation, le chauffage ou la ventilation sont en marche. Il reste aussi bloqué quand la ceinture n’est pas bouclée, ou la température extérieure est inférieure à 5°C, ou encore quand la batterie n’est pas en état. Certains détracteurs du système remettent en cause son utilité en affirmant que le véhicule produit plus de gaz au démarrage.
Les sollicitations intempestives de la batterie lors des démarrages usent plus rapidement cette dernière. Ce système nécessite dont une batterie plus résistante que d’ordinaire. Les véhicules fortement électroniques sont souvent difficiles à dépanner car ils nécessitent des interventions pointues. Voilà autant de défauts qui remettent en cause la réelle utilité du système.